Jeudi dernier, la journée au Virage était dédiée à la diversité qui habite le quartier voisin de Parc-Extension – et plus particulèrement à la culture sud-asiatique. Parc-Extension est terre d’accueil de nombreux immigrants et comprend une importante communauté de Québécois d’origine indienne, bengali et srilankaise. Compte-rendu en images.
Montréalais fils de parents bengalis, le DJ Docteur Bahar a donné le ton.Sur ses tables tournantes, une sélection musicale consacrée aux trames sonores des classiques du cinéma de Bollywood, comme « Jyoti » (1981) et « Muqaddar Ka Sikandar » (1978).
Les notes de Ravi Shankar ont également résonné. Le célèbre musicien et compositeur indien – très connu, entre autres, pour sa relation avec le Beatle George Harrison – a été l’un des grands responsables de l’introduction de la musique indienne en Occident.La température et la lumière étaient parfaites pour la journée d’activités. Les visiteurs ont pu profiter de bonne musique et d’une excellente nourriture dans une ambiance décontractée.De généreux samosas et une délicieuse soupe dahl étaient servis sur place.Plus tard en soirée, le sociologue Abid Bahar a tenu une brève discussion à propos de la diversité culturelle à Parc-Extension.Environ 60% de la population de Parc-Extension est composée d’immigrants. M. Bahar, lui-même originaire du Bangladesh, y est arrivé dans les années 70.Jatinder Singh Bhandari est arrivé à Montréal à la même époque, en 1974, venu de l’Inde. Il a consacré une bonne partie de sa vie à la promotion du cinéma de Bollywood à Montréal.M. Bhandari s’est chargé de la présentation du film projeté en fin de soirée en plein air : « Chokher Bali » (2003), long métrage bengali réalisé par Rituparno Ghosh et adapté du roman homonyme de Rabindranath Tagore.Les préoccupations de M. Bhandari vont au-delà du cinéma. Il craint que les nouvelles générations, nées à Montréal, perdent les liens avec leur culture d’origine.
Catalyseur 2017 
Un commentaire